Cameroun - Deuxième Enquête Camerounaise Auprès des ménages, 2001
ID de référence | CMR-DSCN-ECAM2-2001 |
Année | 2001 |
Pays | Cameroun |
Producteur(s) | Direction de la Statistique et de la Comptabilité Nationale - Ministère de l'Economie et des finances |
Bailleur(s) | Gouvernement - GOV - Personnel, financement, logistique Banque Mondial - BM - Appuis financiers et technique Union Européenne - UE - Appuis financiers |
Collection(s) |
Créé le
Jan 25, 2012
Dernière modification
Aug 08, 2013
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Echantillonnage
Méthode d'échantillonnage
L'ECAM II vise à mesurer la pauvreté monétaire et les conditions de vie des populations. Cet objectif nécessite un certain nombre d'information et est exigeant sur les méthodologies à mettre en œuvre. Sur le plan conceptuel, les aspects stratification, mise à jour de la base de sondage, tirage de l'échantillon et méthodologie de la collecte sont parmi les plus importants pour comprendre et mieux utiliser les données de cette enquête. La base de sondage utilisée à l'ECAM II est celle du 2ème RGPH d'avril 1987. Compte tenu de son caractère relativement ancien, un effort de mise à jour a été fait à deux niveaux, à savoir la remise à niveau des zones de dénombrement (ZD) selon leur taille de 1987 et l'actualisation de certaines unités primaires (UP) au niveau des arrondissements en nombre de ZD. En effet, la première action dans le sens de l' actualisation a été de diviser systématiquement en plusieurs les ZD de plus de 300 ménages (données de 1987) dans la base de sondage. La taille moyenne d'une ZD était de 200 ménages en 1987, et tout tirage à probabilités égales de ZD suppose le respect de cette moyenne. Dans les villes d'au moins 200.000 habitants (où les changements seraient les plus importants) des travaux cartographiques ont été menés. Ils ont consisté à prendre en compte l'extension des centres urbains, par de nouvelles zones d'habitation inexistantes en 1987 ou rurales à cette date. Le chapitre sur la cartographie et le dénombrement reviendra en détails sur la procédure de cette opération S'agissant de la stratification, l'objectif affiché d'élaborer un profil de pauvreté au niveau national et au niveau des dix provinces pour déceler les particularités régionales a été pris en compte. Comme en 1996 au cours de l'ECAM I, Douala et Yaoundé ont été définies comme des strates à part (dans les villes de Yaoundé et Douala, on a fait l'hypothèse que les parties rurales sont devenues urbaines. Ces villes sont alors respectivement confondues aux départements du Mfoundi et du Wouri.). Chacune des dix provinces distingue deux strates, à savoir une strate rurale et une strate urbaine. L'enquête a donc travaillé sur un total de 22 strates dont 10 rurales et 12 urbaines. Pour assurer une bonne représentativité de l'échantillon, chaque strate urbaine a cependant été scindée en deux sous strates, à savoir les villes de 50.000 habitants au moins (urbain) et celles de 10.000 à moins de 50.000 habitants (semi urbain). Le schéma du tirage de l'échantillon adopté dépend du milieu de résidence. A Douala, Yaoundé et dans les strates urbaines des provinces, un tirage à deux degrés a été mis en oeuvre. Dans les deux métropoles, le tirage s'est effectué par arrondissement (selon le découpage administratif en vigueur en 1987) pour assurer une bonne distribution des ZD dans ces deux villes. Dans chacun des arrondissements de ces villes, le tirage à deux degrés a permis de sélectionner à probabilités égales au premier degré les ZD et dans chaque ZD tirée, douze ménages à probabilités égales une fois la ZD dénombrée. Dans les strates urbaines des provinces, on a tiré au premier degré le nombre de ZD nécessaire sur une liste de l'ensemble des ZD urbaines (grandes villes) de la province. Au deuxième degré, 18 ménages ont été sélectionnés dans chaque ZD tirée et dénombrée. Dans les sous strates semi urbaines et les strates rurales des provinces, on a privilégié un tirage à trois degrés, dans la mesure où un tirage à deux degrés aurait entraîné une grande dispersion de l'échantillon et par conséquent une augmentation des coûts de l'enquête en moyens de déplacement. Dans le milieu semi urbain, au premier degré, on a tiré les villes (chefs-lieux d'arrondissement) avec une probabilité proportionnelle à leur taille en ménages en 1987 ; au deuxième degré, on a tiré les ZD et au troisième degré, on a tiré 18 ménages dans chaque ZD tirée et dénombrée ; les tirages aux deux derniers degrés se sont faits à probabilités égales. Dans le milieu rural, le schéma de tirage est le même qu'en milieu semi urbain, à la différence qu'au dernier degré on a tiré 27 ou 36 ménages dans chaque ZD tirée et dénombrée.
Ecarts au plan de sondage
Au départ l'enquête estimait à 11 553 le nombre de ménage à enquêter. cependant 11501 ménages ont été réellement enquêtés. soit un taux définitif de non-réponses de 4,9%. Toutefois ce taux a été de manière générale attribué à quelques cas de réticence collective où des groupes de ménages voulaient soit être tous enquêtés, soit ne laisser aucun des leurs répondre aux interviews.
Taux de réponse
Taux de réponse national 95,1%. Par state, nous avons: DOUALA 93,2% ; YAOUNDE 91,3% ; ADAMAOUA 97,8% ; CENTRE 98,3% ; EST 96,5% ; EXTREME-Nord 97,9% LITTORAL 94,7% ; NORD 98,2% ; NORD-OUEST 90,7% ; OUEST 98,8% ; SUD 98,3% ; SUD-OUEST 87,1%
Pondération
Le calcul de la pondération s'est fait par région d'enquête. i) Cas de Yaoundé et Douala Au premier degré, la probabilité de tirer une ZD dans un arrondissement j de la ville i est : P1k = nij/Nij où Nij= nombre total de ZD dans l'arrondissement j de la ville i; nij = nombre de ZD tirées dans l'arrondissement j de la ville i, i = 1,2, j = 1 à 4. Au deuxième degré la probabilité de tirer un ménage dans une ZD k est: P2k = eijk/dijk où: eijk = nombre de ménages effectivement tirés et enquêtés dans la ZD k; dijk= nombre total de ménages dénombrés dans la ZD k; La probabilité de tirage d'un ménage dans une ZD k de cette strate est alors : P1k = P1kP2k = nijeijk/Nijdijk. ii) Cas des zones urbaines en province Au premier degré la probabilité de tirer une ZD k dans la province i est : P1k = zik/Zik où: zik= nombre de ZD urbaines tirées dans la province i. Zik = nombre total de ZD urbaines dans la province i, i = 1 à 10. Au deuxième degré la probabilité de tirer un ménage dans une ZD k de la province i est : P2k = eik/dik où: eik = nombre de ménages effectivement tirés et enquêtés dans la ZD urbaine k ; dik= nombre total de ménages dénombrés dans la ZD urbaine k ; La probabilité de tirage d'un ménage dans une ZD k de cette strate est donc : P2k = P1kP2k = zikeik/Zikdik iii) Cas des zones semi urbaines en province Au premier degré, la probabilité de tirer une petite ville j (arrondissement) appartenant à une province i donnée est : P1k = ai . mij/Mij où: ai = nombre d'arrondissements (petites villes) sélectionné(e)s pour l'enquête d'après le découpage administratif en vigueur en 1987 ; mij= nombre de ménages dénombrés dans la petite ville j en 1987 ; Mij = nombre total de ménages de toutes les petites villes dans la province i en 1987. Le nombre ai d'arrondissements à tirer dans cette strate ayant été fixé d'avance par province, les arrondissements dont le poids (en termes de nombre de ménages semi-urbains dénombrés en 1987 par rapport à la province) est supérieur à 1/ai ont été retenus de façon certaine (probabilité égale à 1) et le tirage proportionnel appliqué plutôt au reste des arrondissements de la strate. C'est le cas de Bangangté et Foumbot dans la province de l'Ouest et de Buea dans le Sud-Ouest. Au deuxième degré la probabilité de tirer une ZD k dans la ville j de la province i est : P2k = zijk/Zijk où: zijk= nombre de ZD semi urbaines tirées dans la ville j de la province i. Zijk = nombre total de ZD semi urbaines dans la ville j de la province i, i = 1 à 10. Au troisième degré la probabilité de tirer un ménage dans une ZD k de la ville j dans la province i est : P3k = eijk/dijk où: eijk = nombre de ménages effectivement tirés et enquêtés dans la ZD k; dijk= nombre total de ménages dénombrés dans la ZD k; La probabilité de tirage d'un ménage dans une ZD k de cette strate est donc : P3k = P1kP2kP3k = mijzijkeijk/MijZijkdijk iv) Cas des zones rurales en province Le schéma de tirage étant le même, les probabilités d'inclusion dans l'échantillon sont calculées de la même façon que dans les cas des zones semi-urbaines (remplacer les ZD semi-urbaines par les ZD rurales). Ici, Mokolo et Mora dans la province de l'Extrême Nord et Kumba dans le Sud-Ouest ont été retenus d'office en raison de leur poids important en ménages ruraux. 2 Prise en compte des nouvelles segmentations des ZD sur le terrain Le souci d'avoir des ZD de tailles relativement homogènes a conduit à prescrire la segmentation sur le terrain d'un certain nombre de ZD afin d'en retenir au hasard un seul segment pour le tirage des ménages à enquêter. Il s'agit en général des ZD dont la taille en ménages était jugée assez importante (supérieure à 400) à l'issue des travaux et de dénombrement. Ceci suppose la prise en compte au niveau des ZD échantillons d'un degré de tirage supplémentaire, à savoir le tirage aléatoire simple d'un segment parmi les segments qui la composent la ZD. Ainsi, si une ZD a été segmentée sur le terrain en s segments, la probabilité de tirer un de ces segments est 1/s. Les formules précédentes de calcul de probabilité de tirage d'un ménage à enquêter dans un segment seront multipliées par ce facteur lié à la segmentation. 3 Calcul des coefficients d'extrapolation Le coefficient d'extrapolation d'une ZD k est l'inverse de la probabilité de tirage d'un ménage de la ZD, soit : Pour les villes de Yaoundé et Douala : C1k= Nijdijk/nijeijk; Pour les zones urbaines (grandes villes) : C2k= Zikdik/zikeik; Dans les autres strates : C3k=C4k= ai MijZijkdijk/mijzijkeijk. où: Nij= nombre total de ZD dans l'arrondissement j de la ville i ; nij = nombre de ZD tirées dans l'arrondissement j de la ville i ; eijk = nombre de ménages effectivement tirés et enquêtés dans la ZD k de l'arrondissement j de la strate i; dijk= nombre de ménages dénombrés dans la ZD k de l'arrondissement j de la strate i; ai = nombre d'arrondissements sélectionnés pour l'enquête dans la strate i d'après le découpage administratif en vigueur en 1987 ; mij= nombre de ménages dénombrés dans l'arrondissement (ville) j de la strate i en 1987; Mij= nombre total de ménages dénombrés dans l'ensemble des arrondissements (villes) de la strate i en 1987; zijk= nombre de ZD tirées dans la ville j de la province i. Zijk = nombre total de ZD dans la ville j de la province i, i = 1 à 10. zik = nombre de ZD urbaines tirées dans la province i. Zik = nombre total de ZD urbaines dans la province i, i = 1 à 10. eik = nombre de ménages effectivement tirés et enquêtés dans la ZD urbaine k; dik = nombre total de ménages dénombrés dans la ZD urbaine k; N.B. Ces formules de calcul des coefficients d’extrapolation sont à multiplier par s dans le cas d’une segmentation à posteriori de la ZD en s segments sur le terrain.