Cameroun - Inventaire des Routes Rurales du Cameroun, Première phase 2011
ID de référence | DDI-CMR-INS-IRR-2011 |
Année | 2011 |
Pays | Cameroun |
Producteur(s) |
Institut National de la Statistique - Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire Ministère des travaux Publics - Ministère des travaux Publics |
Bailleur(s) | Ministère des travaux Publics - MINTP - Financier |
Métadonnées | Documentation au format PDF |
Créé le
Mar 21, 2015
Dernière modification
Sep 01, 2015
Affichage par page
26027
Collecte des données
Dates de la collecte des données
Début | Fin | Cycle |
---|
Mode de collecte de données
Autre [oth]
Notes sur la collecte des données
La collecte des données pour l'Inventaire des Routes Rurales a duré 40 jours dans chacune des 4 régions retenues pour la phase 2. Cependant, les équipes n'ayant pas achevé les travaux durant la période étaient appler à prolonger leur sejours jusqu'à terme du travail.
Dans chaque région et département, l’inventaire a duré 40 jours au total. Dans les différentes communes (urbaines et rurales), les opérations d’inventaire pouvaient être subdivisées en vagues de sorte à couvrir la totalité du département pendant la durée totale des travaux. Selon la densité du réseau routier rural et le type de strate (urbaine ou rurale), une organisation particulière a été exigée. Cette exigence a induit une organisation appropriée, notamment la distinction entre les équipes urbaines, semi-urbaines et rurales dans chaque région. Chaque vague d’inventaire correspondait à la durée totale des travaux à effectuer par un binôme
(groupe de deux agents enquêteurs) dans deux communes.
Outre les 132 agents enquêteurs qui assuraient l’animation des focus group et les travaux d’inventaire proprement dite à eux confiées, le personnel d’encadrement de l’inventaire comprennait, aux niveaux hiérarchiques plus élevés, les superviseurs départementaux (36), les superviseurs régionaux (06), une équipe de coordination technique composée de coordonnateurs techniques (02) et des experts techniques (20) (statisticiens, MINTP, informaticiens, géographe et SIG), un secrétariat technique et un comité de suivi qui assuraient la coordination nationale de l’opération.
La première phase de l’IRR sest déroulé dans 3 régions (Centre, Ouest, Sud). La collecte des données sur le terrain dans chacune de ces régions etait placée sous la conduite de 2 superviseurs régionaux. Dans chaque région, les superviseurs étaient responsables d’un nombre précis d’équipes composées chacune de superviseurs départementaux et d’agents enquêteurs. Les superviseurs départementaux étaient au nombre de 27 et les agents enquêteurs, au nombre de 132.
De façon détaillée, la région du Centre était dotée de 15 superviseurs départementaux et de 64 agents enquêteurs. Celle de l’Ouest était couverte par 6 superviseurs départementaux et 38 agents enquêteurs. Et celle du Sud était dotée de 6 superviseurs départementaux et 28 agents enquêteurs.
Organisation de la collecte
Le déploiement du personnel de collecte sur le terrain se fait en trois grandes étapes : au niveau du Chef lieu du Département, de l’arrondissement et des localités de l’arrondissement. Ces trois grandes étapes seront précédées de la sensibilisation des autorités administratives, traditionnelles et des populations.
1 Connaissance préalable des zones de travail
Au niveau du département, le superviseur départemental doivait rencontrer le délégué départemental du MINTP et effectuer les opérations suivantes :
a- entrer en possession de la carte de chaque commune du département ;
b- entrer en possession de la liste, la longueur et l’état des routes rurales répertoriées au niveau du MINTP c'est-à-dire celles qui font l’objet d’un entretien régulier.
c- Identifier et éventuellement compléter sur la carte, en étroite collaboration le délégué ou le responsable des routes rurales, les routes listées.
Par la suite le superviseur doivait rencontrer le préfet si possible en compagnie du délégué du MINTP afin de s’assurer que les lettres d’information ont été transmises aux sous-préfets des arrondissements de sa circonscription administrative. Au niveau de chaque arrondissement, le superviseur doivait avoir une séance de travail avec le
sous préfet dans le but de :
? s’assurer que les lettres d’informations ont été acheminées au niveau des maires ;
? dresser la liste des cantons/groupements ou des villages de l’arrondissement ;
? enrichir les informations contenues sur la carte de la commune en s’intéressant aux axes
et aux pôles d’intérêt (formation sanitaire, école, centre touristique, …) ;
? rassembler des informations sur la praticabilité de la route, la disponibilité de
l’électricité et de l’eau, les conditions de sécurité, … ;
? obtenir les informations pour rencontrer les membres du focus group ;
entrer en contact avec le maire par téléphone pour convenir des dispositions nécessaires à prendre pour à la tenue du focus group (voir encadré1) notamment la
date, la salle, les personnes ressources et les informations recherchées lors des échanges ;
Au niveau de la mairie, le superviseur départemental doivait procéder, avec l’appui du maire, à la composition et à l’animation du focus group en se référant au guide d’entretien. Il doivait se servir des informations recueillies au terme du focus group pour définir un plan de déploiement dans les groupements et les villages.
Au niveau du canton/groupement, le superviseur ou l’agent enquêteur doivait :
o dresser la liste des villages ;
o enrichir les informations contenues sur la carte en s’intéressant aux axes et aux pôles
d’intérêt (formation sanitaire, école, centre touristique, …) ;
o rassembler des informations sur la praticabilité de la route, la disponibilité de
l’électricité et de l’eau, les conditions de sécurité, … ;
o procéder, avec l’appui de l’autorité traditionnelle, à la composition et à l’animation du focus group. Il doit se servir des informations recueillies au terme du focus group pour affiner le plan de déploiement sur les routes.
2 Planification de la collecte
Avant d’envoyer les équipes sur le terrain il était nécessaire de définir qui fait quoi, comment, où et quand. Il convient de découper la zone de travail en autant de portions de travail qu’il y a d’équipes. Cette division s est fait en fonction :
- du nombre d’équipes (càd nombre de GPS) ;
- des moyens de déplacements choisis pour chaque tronçon ;
- de la densité du réseau (nombre et nature des tronçons) et du nombre d’éléments ponctuels à
relever le long de ceux-ci.
Questionnaires
Les questionnaires ont été utilisés pour collecter les informations sur les caractéristiques géotechniques et les données socioéconomiques de chaque route. Pour cela quatre types d'outil de collecte ont été utilisé: la fiche de contrôle, la fiche de collecte des tracés, la fiche de collecte des waypoints et le questionnaire canton/Groupement.
1. Fiche de contrôle
En ce qui concerne la fiche de contrôle, l'unité statistique était la route c'est-à-dire les routes classées (routes nationales, régionales, départementales) et les routes rurales. Pour les routes classées, uniquement les données géo-référenciées de la route étaient collectées. Pour les routes rurales, en plus des données géo-référenciées de la route, les informations sur leurs caractéristiques ont été également collectées.
La fiche de contrôle comporte deux sections. La première section concernait les renseignements généraux, c'est-à-dire les éléments d'identification de la localité et de l'équipe de collecte. La deuxième section s'intéressait aux caractéristiques proprement dites de la route, notamment les coordonnées géographiques du point de départ et du point d'arrivée de la route ; ainsi que le classement, le type, la fonction, l'état et la praticabilité de la route.
2. Fiche de collecte des tracés
Dans la fiche de collecte, l'unité statistique était le tronçon. Dans cette opération, le tronçon était défini comme étant une partition de la route rurale. Cette partition était être définie selon deux critères :
- l'homogénéité du tronçon, c'est-à dire une portion de la route ayant la même nature du
sol (latérite, sable, argile, pouzzolane, …) ;
- la vitesse de déplacement.
Cette fiche a servi à l'enregistrement des informations sur les caractéristiques de chaque tronçon de la route. Elle comporte deux sections. La première section était celle des renseignements généraux. La seconde section s'intéressait aux caractéristiques des tronçons de la route.
3. Fiche de collecte des waypoints
En ce qui concerne la fiche de collecte des waypoints, l'unité statistique était le tronçon. Chaque tronçon appartient à une route rurale telle que définie dans la fiche de contrôle. Dans cette opération, le tronçon était défini comme étant une partition de la route rurale. Cette partition étaient définie selon deux critères :
La fiche de collecte des waypoints comporte cinq sections.
La première section concernait les renseignements généraux, c'est-à-dire les éléments d'identification de la localité et de l'équipe de collecte.
La deuxième section portait sur les ouvrages d'assainissement et de franchissement.
La troisième section était consacrée aux éléments ponctuels du réseau.
La quatrième section s'intéressait aux points noirs/critiques de la route.
La cinquième section était celle des infrastructures socioéconomiques.
4. Questionnaire cantons/groupement
Dans ce questionnaire, l'unité statistique était le canton/groupement. Il avait pour but de collecter des informations sur le potentiel socioéconomique du canton/groupement afin d'aider le superviseur à l'identification de toutes les routes rurales selon le critère économique. L'optique sociale et de continuité étant appréhendées lors de l'actualisation des cartes.
La technique utilisée pour renseigner le questionnaire canton/groupement était celle du focus group. Il s'agissait d'une technique de recherche d'information qui consiste à regrouper un nombre de personnes représentatif de l'hétérogénéité du canton/groupement dans le but de susciter une discussion ouverte et d'en tirer les informations recherchées.
Tout comme dans les deux précédents outils de collecte ci-dessus présentés, le questionnaire canton/groupement commencait par une première section sur les renseignements généraux. La deuxième section portait sur les infrastructures sociales et économiques de base présentes dans le canton/groupement. La dernière section s'intéressait aux activités économiques pratiquées par les populations du canton/groupement, ainsi que les ressources potentielles et les moyens de transport des productions villageoises.