CAMEROUN - Enquête Emploi Secteur Informel (2005), Enquête Emploi
ID de référence | CMR-INS-EESI-2005-V1.2 |
Année | 2005 |
Pays | CAMEROUN |
Producteur(s) | Institut National de la Statistique - Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire |
Bailleur(s) | Gouvernement du Cameroun - GOG - Personnel et financement Banque Mondiale - WB - Financement Coopération française - SCAC - Financement ACBF - ACBF - Financement |
Collection(s) |
Créé le
Nov 09, 2011
Dernière modification
Nov 09, 2015
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CMR-INS-EESI-2005-V1.2 |
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Version 1.2 : Cette version est la version finale obtenue après correction et finition de la version antérieure 1.1 2008-08-24
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Dans le cadre de la mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) et du suivi des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), le Gouvernement camerounais renforce progressivement les capacités du Système National d'Information Statistique dans le but de disposer à temps des données et des indicateurs fiables en vue de mesurer les progrès accomplis. Un Programme Statistique Minimum (PSM) a été conçu à cet effet et sa réalisation permettra de produire les principaux indicateurs requis pour le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre du DSRP et la mesure des progrès vers l'atteinte des OMD. L'Enquête sur l'Emploi et le Secteur Informel (EESI) est incluse dans le cadre de ce programme. Sa réalisation au niveau national vise à fournir aux utilisateurs une batterie d'indicateurs sur (i) le marché du travail, les conditions et les revenus d'activité et, (ii) le secteur informel et sa contribution à l'économie, en termes d'emplois et de valeur ajoutée.
Les résultats obtenus vont aider le Gouvernement à affiner ses options stratégiques en matière d'emploi et leurs implications sur la réduction de la pauvreté. Ils permettront aussi de poser les bases du suivi et de l'évaluation des programmes et politiques arrêtés dans ce domaine, en collaboration avec les partenaires au développement.
1. Champ, but et méthodologie
L'EESI est une opération réalisée sur l'ensemble du territoire. Elle s'exécute en deux phases et vise la mise en place d'un système d'enquêtes portant sur l'évaluation et le suivi de l'emploi et du secteur informel.
La base de sondage utilisée pour la première phase est fournie par la cartographie du troisième Recensement Général de la Population et de l'Habitat. Elle a permis de sélectionner de manière aléatoire un échantillon de 8 540 ménages stratifié selon les dix provinces et le milieu de résidence. Les villes de Yaoundé et de Douala ont chacune été considérée comme une région d'enquête. Cette méthodologie a permis l'analyse du marché du travail, notamment les conditions d'activité, la formation des revenus, les caractéristiques du chômage et du sous-emploi.
2. Caractéristiques sociodémographiques de la population
L'analyse des données collectées confirme les caractéristiques sociodémographiques déjà révélées par les précédentes opérations, notamment la troisième Enquête Démographique et de Santé (EDSC-III) réalisée en 2004 : les jeunes de moins de 17 ans représentent la moitié de la population, et les personnes de plus de 65 ans seulement 3%. La taille moyenne des ménages se situe à 4,5 personnes et les femmes chefs de ménage (surtout monoparentaux) sont de plus en plus nombreuses.
La dynamique migratoire est importante, elle concerne 35,4% de la population totale et est davantage imputable à l'exode rural. Ces migrations dont la moitié date de moins de cinq ans, sont surtout liées à des raisons professionnelles (mutations ou recherche d'un emploi) pour les hommes et familiales pour les femmes.
Les indicateurs relatifs au niveau d'instruction et d'alphabétisation comparés aux données des précédentes enquêtes, sont en amélioration et ils traduisent les efforts déployés par les différents acteurs du secteur éducatif. Les différences entre les régions et selon le milieu de résidence demeurent. Les personnes ayant le niveau d'enseignement supérieur sont relativement peu nombreuses : pour la tranche d'âge 25 à 50 ans, seulement 9% d'hommes et 4% des femmes ont fait des études supérieures.
3. Taux d'activité
Au niveau national, le taux d'activité des personnes de 10 ans et plus est de 71,5%. Ce taux voile de fortes disparités selon la région et le milieu de résidence. En effet, l'Extrême-Nord et le Nord se détachent des autres régions avec plus de 8 actifs sur 10 personnes en âge de travailler tandis qu'à l'autre extrémité, la ville de Yaoundé connaît le taux d'activité le plus faible (5 actifs sur 10). Par rapport au milieu de résidence, le milieu rural enregistre un taux nettement plus élevé que celui du milieu urbain.
Ces disparités existent aussi selon l'âge et le sexe. On observe que les hommes sont globalement plus actifs que les femmes (74,8% contre 68,3%) et que le pic d'activité se trouve dans la tranche d'âge 30 à 49 ans.
Le taux d'inactivité est de 28,5%. Les deux principaux groupes d'inactifs sont les jeunes en cours de scolarisation et les femmes au foyer. Sept inactifs sur dix ont choisi ce statut de façon volontaire car ils considèrent ne pas être en âge de travailler ou ne pas avoir besoin de travailler pour vivre.
4. Chômage
Au sens du BIT, le taux de chômage se situe à 4,4%. Ce phénomène est principalement urbain (10,7%). Yaoundé et Douala affichent les taux les plus élevés avec respectivement 14,7% et 12,5%. Il est de 6,5% chez les jeunes (10 à 29 ans) qui sont les plus touchés, contre 3,1% pour les 30 à 49 ans et 1,2% pour les 50 ans et plus.
Le taux de chômage croît avec le niveau d'instruction : en dessous de 10% pour les individus ayant atteint au plus le niveau du premier cycle du secondaire, il est entre 10,7% et 11,8% pour ceux du second cycle du secondaire et de 13,4% pour ceux de l'enseignement supérieur.
Il est important de noter qu'il s'agit dans de nombreux cas d'un chômage de longue durée et que 47,3% des chômeurs sont des primo demandeurs. En outre, 60% des chômeurs recherchent de préférence un emploi salarié contre 22% un emploi indépendant et 18% sont indifférents. Par ailleurs, 86,8% des chômeurs sont disposés à réviser à la baisse leurs prétentions salariales. Les femmes sont en général moins exigeantes que les hommes puisqu'elles sont prêtes à accepter en moyenne 48 000 FCFA/mois contre 62 000 FCFA/mois pour les hommes.
Au sens élargi (chômeurs BIT + chômeurs découragés) le taux de chômage est de 6,2% soit un écart de 1,8% par rapport au taux de chômage au sens du BIT. Ce faible écart traduit un certain dynamisme du marché de l'emploi. Les chômeurs découragés sont en majorité des femmes.
5. Sous-emploi
Sous-emploi visible. Il concerne des personnes qui, involontairement, travaillent moins de 35 heures par semaine. Il concerne 12,7% de la population active occupée. Cette situation est en général plus fréquente en milieu urbain (14,7%) qu'en rural (11,1%).
Sous-emploi invisible. Il concerne les travailleurs dont la rémunération est inférieure au minimum horaire garanti (l'équivalent de 23 500 FCFA par mois pour 40 heures de travail par semaine). Cette forme de sous-emploi touche 69,3% des travailleurs. Les femmes en activité sont à 78,2% dans cette situation contre 60,7% d'hommes. Les actifs ruraux sont plus touchés (78,6%) que les actifs urbains (45,7%). C'est dans le secteur informel agricole que cette situation est la plus fréquente : elle concerne 84,8% d'actifs occupés contre 19% dans le secteur privé formel et 8,6% dans le secteur public dû notamment au recours à des temporaires suite au gel des recrutements dans la fonction publique.
Sous-emploi global. Il concerne les actifs au chômage, en situation de sous-emploi visible ou invisible. Il affecte 75,8% d'actifs. Ce taux est de 68,3% chez les hommes et de 83,6% chez les femmes en activité. Ce phénomène touche 16,7% d'actifs dans le secteur public, 23,7% dans le secteur privé formel et 86,8% dans le secteur informel agricole.
6. Structure et dynamique des emplois
Au niveau national, la structure des emplois selon le genre montre un certain équilibre entre les hommes (50,9%) et les femmes (49,1%). Les femmes occupent 42,2% des emplois en milieu urbain et 51,8 % en milieu rural. Par ailleurs, elles occupent environ 40% des emplois dans les deux plus grandes villes (Yaoundé et Douala) et sont majoritaires dans les régions du Centre, du Littoral, du Nord-Ouest et de l'Ouest.
Le nombre d'années d'études réussies des travailleurs est en moyenne de 4,9 années. Il est de 7,8 années en milieu urbain et de 3,8 années en milieu rural. Il est plus élevé à Yaoundé et Douala, avec 9,3 et 8,8 années respectivement.
La durée moyenne dans l'emploi est de 9,1 ans. Elle est plus élevée dans les régions rurales (plus de 10 ans) contre seulement 6 ans dans les régions urbaines. La mobilité professionnelle est plus forte dans les villes de Yaoundé et de Douala où les durées moyennes sont respectivement de 4,3 et 4,9 ans.
Le taux de salarisation est de 18%. Il est plus élevé en milieu urbain (40%), notamment à Douala (46,6%) et à Yaoundé (51%) contre 9,1% en milieu rural.
La pluriactivité répond au souci des populations d'accroître leur revenu. Globalement, 37% des actifs sont en situation de pluriactivité. A Yaoundé et à Douala, ces taux sont les plus faibles, respectivement 11,6% et 14,1%. Par contre, ils sont plus élevés en milieu rural (44,7%) et surtout dans le Nord (61,3%), l'Ouest (48%), le Centre et le Nord-Ouest (43%).
Le secteur informel avec 90,4% des actifs occupés (dont 55,2% dans le secteur agricole), fournit le plus d'opportunités d'insertion économique malgré les conditions de travail très précaires. Le secteur formel concentre moins de 10% des emplois, répartis de façon égale entre le public et le privé (4,9% et 4,7% respectivement). Il est aussi important de noter que la plupart de personnes qui exercent dans le secteur informel considèrent cette situation comme transitoire et espèrent trouver plus tard dans le secteur public ou privé formel, un emploi durable et mieux rémunéré.
Le secteur primaire (agriculture, élevage, pêche) reste le secteur qui occupe le plus de camerounais avec 55,7% de travailleurs. Le tertiaire (commerce et services) vient en seconde position avec 30,2% (dont 10,4% pour le commerce et 19,8% pour l'administration et les autres services). Le secteur secondaire (industrie et BTP) se classe en dernière position avec 14,1% d'emplois.
Selon la catégorie socioprofessionnelle, les cadres occupent 4,2% d'emplois et les employés et ouvriers 8%. Le gros des effectifs est constitué de travailleurs indépendants (surtout du secteur informel) et des aides familiaux avec respectivement 53% et 26,8%.
L'analyse de la dynamique de création des emplois révèle que le secteur informel agricole était le principal pourvoyeur d'emplois jusqu'en 2003, date à laquelle le secteur informel non agricole a pris le relais. Ainsi en 2004-2005, environ six emplois créés sur dix l'ont été dans le secteur informel non agricole tandis que le secteur formel n'a contribué que pour environ 10% des emplois. Par ailleurs, depuis les années 80 le taux d'emploi dans le secteur public ne cesse de décroître.
7. Revenu du travail dans l'emploi principal
Au niveau national, le revenu moyen mensuel tiré de l'exercice de l'activité principale est de 26 800 FCFA.
Dans le secteur public, le revenu moyen mensuel dans l'administration publique est de 124 300 FCFA. Dans les entreprises publiques et parapubliques, il est de 137 400 FCFA, avec cependant des différences importantes dans la distribution de revenus au sein de ces deux sous secteurs.
Dans le secteur privé formel, le revenu moyen mensuel est de 103 600 FCFA, il est moins élevé que dans l'ensemble du secteur public alors qu'en moyenne un employé d'une entreprise privée formelle travaille chaque jour au moins deux heures de plus qu'un employé de l'administration.
Dans le secteur privé informel, le revenu mensuel moyen est le plus faible. Il n'est que de 27 300 FCFA pour les activités informelles non agricoles et de 11 100 FCFA pour les travailleurs agricoles.
Selon le milieu de résidence, un travailleur urbain perçoit de son activité principale un revenu environ 3,5 fois plus élevé que son homologue du milieu rural. La rémunération horaire est plus importante en milieu urbain, de même que le nombre d'heures travaillées et les proportions de travailleurs disposant d'un bulletin de paie ou d'un contrat de travail formel (à durée indéterminée ou non).
8. Insertion sur le marché du travail et cadre de vie des ménages
La typologie des ménages fondée sur le secteur institutionnel des chefs de ménage indique qu'au Cameroun, le type « ménages informels agricoles » est le plus important. Il concentre 42,8% des ménages et 46,2% de la population totale. Il est suivi des ménages informels non agricoles, avec 31,0% de ménages, puis des ménages inactifs/chômeurs (11,0%).
L'étude des différents modes d'insertion des chefs de ménages révèle que ceux exerçant dans le secteur formel (public ou privé) sont les plus instruits. Ils occupent les emplois les plus qualifiés, les mieux protégés et les mieux rémunérés.
L'analyse de la situation dans l'emploi des membres secondaires du ménage met en évidence une idée de « structure sociale ». En effet, les conditions d'activité de la main-d'œuvre des ménages dépendent étroitement de la situation professionnelle du chef de ménage. On note que les membres secondaires des ménages formels (publics et privés) réussissent mieux à s'insérer sur le marché du travail que ceux des autres types de ménages. Ils bénéficient d'une rémunération et de conditions d'activité meilleures.
La distribution des revenus, en présentant les inégalités entre les différents types de ménages, révèle l'importance des secteurs public et informel non agricole dans la formation des revenus d'activité des ménages. En effet, 35,1% du revenu d'activité des ménages provient du secteur informel non agricole et 20,9% du secteur public.
Les résultats relatifs au cadre de vie des ménages appréhendé à travers l'habitat, les éléments de confort tels que l'accès à l'électricité et à l'eau potable, la possession de biens d'équipement montrent que les ménages exerçant dans le secteur formel (public et privé) sont les mieux lotis. Les ménages informels non agricoles suivent dans cette hiérarchie, puis ceux de l'informel agricole. Le milieu urbain est relativement plus favorisé que la zone rurale.
9. Mobilité sociale entre générations et perspectives d'emploi
L'analyse de la mobilité sociale entre générations confirme la démocratisation de l'enseignement, car les générations actuelles sont mieux instruites que les précédentes ; cependant, la durée de vie scolaire en milieu rural demeure courte comparée à celle enregistrée en zone urbaine. Au niveau de la mobilité professionnelle, la structure des emplois dans le milieu rural est restée relativement stable, alors que dans les villes, les activités se sont diversifiées. Un camerounais sur deux travaille dans le même secteur d'activité et dans la même catégorie socioprofessionnelle que son père. Cette situation est avant tout rurale (60%) ; en zone urbaine, ils ne sont plus que 17%.
En perspectives, les attentes des jeunes actifs, mieux instruits que leurs aînés, montrent un certain décalage entre leurs aspirations légitimes et les réalités économiques sur le terrain. L'emploi public continue de symboliser en quelque sorte l'emploi décent, alors que les jeunes en sont exclus du fait de la mise en œuvre depuis la fin des années 80, de plusieurs programmes de stabilisation des finances publiques et d'ajustements structurels. L'emploi privé formel qui aurait pu constituer une alternative demeure encore bloqué. Face à cette situation, le secteur informel est le seul à fournir des opportunités d'emplois, souvent peu décentes, mais qui permettent d'assurer la survie.
Cette situation n'est pas propre au Cameroun. En effet, des enquêtes similaires réalisées entre 2001 et 2003 dans les grandes agglomérations de sept pays d'Afrique de l'Ouest confirment à quelques nuances près, la situation constatée à Yaoundé et à Douala.
En conclusion, les résultats de la présente enquête ont permis de mieux caractériser la participation des camerounais au marché de travail. Le principal problème qui se pose n'est pas celui de la sous occupation mais plutôt celui du sous-emploi. Le secteur informel est de loin celui qui fournit des emplois malheureusement précaires. Le secteur public et le secteur privé formel continuent de symboliser l'emploi décent pour les jeunes alors que les recrutements y sont rares.
Face à cette situation très préoccupante, le Gouvernement et ses partenaires sont appelés à trouver des réponses appropriées. Les moyens d'intervention des organismes de promotion de l'emploi méritent donc d'être renforcés et diversifiés. La dynamisation du secteur privé qui est l'un des principaux axes du DSRP est l'une des réponses fortes et durables ; car elle garantit la création d'emplois décents et durables. De même, il est opportun de créer les conditions d'une évolution progressive des unités de production du secteur informel vers le secteur privé formel.
Le suivi régulier de la situation du marché du travail devra se faire à travers des enquêtes à périodicité biannuelle pour l'emploi en milieu urbain et quinquennale au niveau national.
Données échantillonées [ssd]
Individu/Ménage (ménage ordinaire et ses différents membres).
Champ
Démographie de la populationHabitat
Equipement du ménage
Activité des personnes de 10 ans et plus
Structure et la dynamique des emplois
Revenus du travail
Conditions d’activité
Chômage
Sujet | Taxonomie | URI |
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Démographie | ||
Caractéristiques du logement | ||
Equipement du ménage | ||
Activité |
Couverture
L'enquête couvre l'ensemble des ménages ordinaires (par opposition aux ménages collectifs tels que les élèves en internat, les militaires en caserne, les malades de longue durée internés dans les hôpitaux, les religieux dans les couvents, les prisonniers, les enfants de la rue ou vivant dans des orphelinats, etc.) résidant sur le territoire national.L'enquête couvre l'ensemble des ménages ordinaires (par opposition aux ménages collectifs tels que les élèves en internat, les militaires en caserne, les malades de longue durée internés dans les hôpitaux, les religieux dans les couvents, les prisonniers, les enfants de la rue ou vivant dans des orphelinats, etc.) résidant dans le champ de l'enquête.
Producteurs et sponsors
Nom | Affiliation |
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Institut National de la Statistique | Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire |
Nom | Affiliation | Rôle |
---|---|---|
Développment Institution et Analyse de Long Terme | Organisme | appui technique |
AFRISTAT | Organisme | appui technique |
Nom | Abbréviation | Rôle |
---|---|---|
Gouvernement du Cameroun | GOG | Personnel et financement |
Banque Mondiale | WB | Financement |
Coopération française | SCAC | Financement |
ACBF | ACBF | Financement |
Nom | Affiliation | Rôle |
---|---|---|
Fond National de l'Emploi | FNE | Appui financier avec la prise en charge de la participation de ses representant et organisation des reunions de pilotage |
Production des métadonnées
Nom | Abbréviation | Affiliation | Rôle |
---|---|---|---|
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE | INS | MINEPAT | production et diffusion des Metadonnées |
OCDE/Paris21 | OCDE/Paris21 | OCDE | appui technique |
Tchiekou Emmanuel | INS | develloppement du document |
DDI-CMR-INS-EESI-2005-v01