Cameroun - Inventaire des Routes Rurales du Cameroun, Deuxième phase 2012
ID de référence | CMR-INS-IRR-2012 |
Année | 2012 |
Pays | Cameroun |
Producteur(s) |
Institut National de la Statistique - Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire Ministère des travaux Publics - Ministère des travaux Publics |
Bailleur(s) | Ministère des travaux Publics - MINTP - Financier |
Métadonnées | Documentation au format PDF |
Créé le
Mar 21, 2015
Dernière modification
Sep 01, 2015
Affichage par page
239204
Collecte des données
Dates de la collecte des données
Début | Fin | Cycle |
---|---|---|
2012-05-21 | 2012-06-01 | 40 |
Mode de collecte de données
Autre [oth]
Notes sur la collecte des données
La collecte des données pour l’Inventaire des Routes Rurales a duré 40 jours dans chacune des 4 régions retenues pour la phase 2. Cependant, les équipes n’ayant pas achevé les travaux durant la période étaient appler à prolonger leur sejours jusqu’à terme du travail.
Dans chaque région et département, l’inventaire a duré 40 jours au total. Dans les différentes communes (urbaines et rurales), les opérations d’inventaire ont été subdivisées en vagues de sorte à couvrir la totalité du département pendant la durée totale des travaux. Selon la densité du réseau routier rural et le type de strate (urbaine ou rurale), une organisation particulière ont été adopté. Cette exigence induit une organisation appropriée, notamment la distinction entre les équipes urbaines, semi-urbaines et rurales dans chaque région. Chaque vague d’inventaire a correspondu à la durée totale des travaux effectué par un binôme (groupe de deux agents enquêteurs) dans deux communes.
Outre les 132 agents enquêteurs qui ont assuré l’animation des focus group et les travaux d’inventaire proprement dite à eux confiées, le personnel d’encadrement de l’inventaire a compris aux niveaux hiérarchiques plus intermédiaire, les facilitateurs (25), les encadreurs départementaux (27), les
superviseurs départementaux (53), les superviseurs régionaux (08), une équipe de coordination technique composée de coordonnateurs techniques (02) et des experts techniques (20) (statisticiens, MINTP, informaticiens, géographe et SIG), un secrétariat technique et un comité de suivi qui assurent la coordination nationale de l’opération.
Pour cette phase de l’IRR, 132 agents enquêteurs ont été formés seront retenus pour assurer la collecte des données sur le terrain. Parmi les 132 enquêteurs, 66 sont des jeunes gens ayant des connaissances acquises sur les travaux publics. Ils ont eu entre autres le rôle de la facilitation de l’identification des
objets et ouvrages des travaux publics qui intéressent l’étude. Les agents enquêteurs etaient directement placés sous l’encadrement des superviseurs départementaux. On a compté 53 dont 32 fonctionnaires des services centraux et déconcentrés de l’INS.
Au-dessus des superviseurs départementaux, on a les superviseurs régionaux (8 dont 2 par régions) qui avaient principalement pour mission de faire la ronde des équipes de terrains pour s’assurer de l’effectivité des opérations de collecte des données, de prendre connaissance des difficultés
rencontrées pour en proposer des solutions. Par ailleurs, c’est à eux qu’incombaient la responsabilité de récupérer les bases de données constituées dans chaque département ainsi que les fiches et questionnaires traités.
D’autres personnes interviennaient dans l’opération pour faciliter le bon déroulement de la collecte sur le terrain. Il s’agissait notamment de 21 facilitateurs du MINTP en poste dans chaque département à parcourir et de 49 encadreurs provenant de Yaoundé et des régions.
Organisation de la collecte
L’organisation de la collecte des données reposait sur un travail en équipe. Une équipe était constituée de 2 enquêteurs dont un de l’INS et l’autre du MINTP. Il est question pour le binôme de travailler en collégialité pour :
a) lever les waypoints et les tracés avec le GPS,
b) prendre des photos et
c) remplir les fiches et les questionnaires.
Les tâches ont été bien partagées entre les membres du binôme. L’un tiendra les appareils et l’autre les fiches/questionnaires.
Le choix du déploiement des équipes dans un département était laissé à l’arbitrage des superviseurs départementaux qui tiendront notamment compte de leur environnement de travail et de la densité présumée des routes pour le faire. Cependant, il était recommandé de déployer une équipe par
arrondissement pour les départements à fortes densité de routes comme le département du Wouri par exemple. Il était aussi important de relever que les résultats obtenus lors de la phase 1 par certaines équipes départementales ayant fait un balayage allant de commune en commune ont été
probants et peuvent être réitérés par la même approche.
En outre, l’administration du questionnaire destinée aux cantons/groupements à travers les focus groups a été fait au moment où l’équipe traversait le canton ou le groupement à observer.
Questionnaires
Les questionnaires ont été utilisés pour collecter les informations sur les caractéristiques géotechniques et les données socioéconomiques de chaque route. Pour cela quatre types d'outil de collecte ont été utilisé: la fiche de contrôle, la fiche de collecte des tracés, la fiche de collecte des waypoints et le questionnaire canton/Groupement.
1. Fiche de contrôle
En ce qui concerne la fiche de contrôle, l'unité statistique était la route c'est-à-dire les routes classées (routes nationales, régionales, départementales) et les routes rurales. Pour les routes classées, uniquement les données géo-référenciées de la route étaient collectées. Pour les routes rurales, en plus des données géo-référenciées de la route, les informations sur leurs caractéristiques ont été également collectées.
La fiche de contrôle comporte deux sections. La première section concernait les renseignements généraux, c'est-à-dire les éléments d'identification de la localité et de l'équipe de collecte. La deuxième section s'intéressait aux caractéristiques proprement dites de la route, notamment les coordonnées géographiques du point de départ et du point d'arrivée de la route ; ainsi que le classement, le type, la fonction, l'état et la praticabilité de la route.
2. Fiche de collecte des tracés
Dans la fiche de collecte, l'unité statistique était le tronçon. Dans cette opération, le tronçon était défini comme étant une partition de la route rurale. Cette partition était être définie selon deux critères :
- l'homogénéité du tronçon, c'est-à dire une portion de la route ayant la même nature du
sol (latérite, sable, argile, pouzzolane, …) ;
- la vitesse de déplacement.
Cette fiche a servi à l'enregistrement des informations sur les caractéristiques de chaque tronçon de la route. Elle comporte deux sections. La première section était celle des renseignements généraux. La seconde section s'intéressait aux caractéristiques des tronçons de la route.
3. Fiche de collecte des waypoints
En ce qui concerne la fiche de collecte des waypoints, l'unité statistique était le tronçon. Chaque tronçon appartient à une route rurale telle que définie dans la fiche de contrôle. Dans cette opération, le tronçon était défini comme étant une partition de la route rurale. Cette partition étaient définie selon deux critères :
La fiche de collecte des waypoints comporte cinq sections.
La première section concernait les renseignements généraux, c'est-à-dire les éléments d'identification de la localité et de l'équipe de collecte.
La deuxième section portait sur les ouvrages d'assainissement et de franchissement.
La troisième section était consacrée aux éléments ponctuels du réseau.
La quatrième section s'intéressait aux points noirs/critiques de la route.
La cinquième section était celle des infrastructures socioéconomiques.
4. Questionnaire cantons/groupement
Dans ce questionnaire, l'unité statistique était le canton/groupement. Il avait pour but de collecter des informations sur le potentiel socioéconomique du canton/groupement afin d'aider le superviseur à l'identification de toutes les routes rurales selon le critère économique. L'optique sociale et de continuité étant appréhendées lors de l'actualisation des cartes.
La technique utilisée pour renseigner le questionnaire canton/groupement était celle du focus group. Il s'agissait d'une technique de recherche d'information qui consiste à regrouper un nombre de personnes représentatif de l'hétérogénéité du canton/groupement dans le but de susciter une discussion ouverte et d'en tirer les informations recherchées.
Tout comme dans les deux précédents outils de collecte ci-dessus présentés, le questionnaire canton/groupement commencait par une première section sur les renseignements généraux. La deuxième section portait sur les infrastructures sociales et économiques de base présentes dans le canton/groupement. La dernière section s'intéressait aux activités économiques pratiquées par les populations du canton/groupement, ainsi que les ressources potentielles et les moyens de transport des productions villageoises.
Supervision
Superviseur départementaux
Les superviseurs départementaux veillaient à mettre à la disposition de chaque équipe (celles qui ne pourront pas être transportées dans le véhicule de mission) une moto-taxi (location) pour permettre les déplacements. Les guides locaux étaient réquisitionnés sur place par les équipes pour les
accompagner et accélérer le travail. Les moto-taximen qui étaient réquisitionnés devaient bien connaitre les zones à parcourir et peuvent par ailleurs servir de guide au besoin.
A la fin de chaque journée, les superviseurs départementaux devraient faire des efforts pour ramener autant que cela serait possible, toutes les équipes au niveau de la coordination départementale pour faire le point de la journée, récupérer les données, les contrôler et planifier la journée suivante.
Concernant le trinôme de superviseurs affecté dans chaque département, ils avaient chacun des attributions bien précises et disjointes.
Pour deux d’entre eux, il s’agissait d’organiser le déploiement des équipes sur le terrain, de les accompagner sur le terrain, d’assurer la gestion courante des difficultés rencontrées, de récupérer les fichiers, les fiches et les questionnaires remplies, d’effectuer un contrôle primaire des données
collectées par les enquêteurs et de transmettre à leur pair, superviseur départemental, les fichiers recueillis et contrôlés.
Pour l’autre, il s’agssait essentiellement d’assurer l’intégration des données reçues de son pair superviseur suivant la procédure indiquée. Par ailleurs, il devrait organiser la saisie des données avec l’agent qui était mis à sa disposition et transmettre au fur et à mesure les fichiers aux
superviseurs régionaux pour archivage. Il était donc souhaitable que la fréquence de transmission des fichiers entre les deux superviseurs départementaux soit régulière et au mieux journalière.
Par ailleurs, le superviseur en charge de l’intégration devrait être installé aussi proche que possible de son pair mais dans un espace disposant du courant électrique pour ne pas interrompre le travail.
De même, les deux superviseurs prendraient le soin de s’organiser pour assurer la poursuite de la sensibilisation administrative notamment les "laisser-passer" et les "messages-portés" à faire signer par les préfets et les sous-préfets.
Agent de collecte
Pour la collecte proprement dite, à chaque niveau de responsabilité (superviseur régional, superviseur départemental et l’agent enquêteur) était attendue l’exécution de certaines tâches bien précises.
L’agent enquêteur était la personne qui prend l’information à la base. Il doivait par conséquent avoir les capacités suivantes :
a. animer un Focus group au niveau du quartier/village;
b. maîtriser la grille d’entrevue (guide d’entretien) qui est le support de discussion du Focus
group ;
c. maitriser toutes les questions du questionnaire et de la fiche de collecte et veiller à
transmettre les réponses avec le maximum de fidélité.
d.veiller à ce que tous les outils de collecte et le matériel à lui donné soient retournés à son
superviseur en parfait état.
Outre ces instructions spécifiques, le superviseur départemental et l’enquêteur devaient veiller au respect de toutes les instructions qui seront transmises pendant la phase de collecte par le superviseur régional.