CAMEROUN - Enquête de Base sur le développement du jeune enfant dans la province de l’Adamaoua (2002)
ID de référence | CMR-INS-EBA-2002-V1.0 |
Année | 2003 |
Pays | CAMEROUN |
Producteur(s) | Institut National de la Statistique (INS) - Ministère des Investissements Publics et de l'Aménagement du Territoire |
Bailleur(s) | Fonds des Nations Unies pour l'Enfance - UNICEF - Appui technique et financier |
Collection(s) |
Créé le
Nov 09, 2011
Dernière modification
Nov 09, 2015
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Echantillonnage
Méthode d'échantillonnage
L'EBA est une enquête par sondage à deux degrés auprès des ménages. Le premier degré concernait le choix des unités primaires à partir de la liste des zones de dénombrement (ZD) issue du RGPH 1987. Les ZD sélectionnées ont été visitées au cours de la phase cartographique pour une mise à jour de la liste des ménages, liste qui au second degré, a servi au tirage des ménages à interviewer. Cet échantillon a permis d’obtenir les résultats représentatifs au niveau de l’Arrondissement et du milieu de résidence (urbain et rural). Cette exigence a conduit à porter la taille de l’échantillonnage à 4900 ménages.
Taux de réponse
Sur les 4665 ménages prévus dans l'échantillon de l'enquête de Base sur le développement du jeune enfant dans la province de l'Adamaoua (EBA), 4301 logements étaient occupés et 4068 ménages ont été effectivement interrogés. Soit un taux de réponse de 94,6%. Les taux de réponse étaient presque identiques en zones rurales (94,8%) et en zones urbaines (94,3%).
L'écart entre les ménages occupés et ceux effectivement interrogés est surtout dû au fait qu'on avait à faire à des populations migrantes. Car du fait de leurs activités socio-économiques, ils sont appelés à se déplacer le plus souvent. De même la fin de l'enquête a coïncidé avec la période des semailles. Beaucoup d'habitants des zones rurales avaient quitté les villages visités pour se rendre dans des plantations. L'équipe d'enquêteurs se retrouvait avec des ménages existants, mais sans membres à la maison.
A l'intérieur des ménages interrogés, 6211 femmes de 10 à 59 ans ont été éligibles au questionnaire individuel femme. Parmi celles-ci, 5672 femmes ont été effectivement interviewées, soit un taux de réponse de 91,3%. Les 8% de non-réponse étaient dûs à l'absence des femmes et à l'incapacité à répondre (cas de maladie). Le taux de réponse a été un peu plus faible (90,1%) en milieu rural qu'en milieu urbain (92,6%).
De même, 2893 enfants de 0 à 59 mois avaient été identifiés dans le questionnaire ménage pour faire partie de l'enquête enfant. Les personnes à charge de ceux-ci étaient soumises donc aux questionnaires enfant pour donner un certain nombre d'informations les concernant. 2764 enfants ont pu être enquêtés, soit un taux de réponse de 95,5%. Comme chez les femmes, le taux de réponse en milieu rural était un peu plus faible (94,9%) qu'en milieu urbain (96,3%). Les mêmes raisons avancées chez les femmes sont valables ici, dans la mesure où c'est la maman de l'enfant qui était habilité à répondre au questionnaire enfant, par leur qualité de principale personne à charge des enfants très jeunes. Il arrivait souvent que la maman soit absente du ménage avec l'enfant éligible au moment du passage des agents enquêteurs. Il y a eu également des cas où l'enfant se trouvait malade et hospitalisé avec sa maman.
Quant aux hommes, 2938 ont été éligibles au questionnaire individuel homme. Il est important de rappeler que l'enquête homme était administrée dans un ménage sur deux aux hommes âgés de 13 à 59 ans. Sur les 2 938 hommes éligibles identifiés, 2040 ont répondu avec succès aux interviews, soit un taux de réponse de 69,4%. Le niveau faible de ce taux est dû aux absences et quelque peu aux refus catégoriques de répondre aux questions qui leur étaient posées. Et lorsque nous parlions tantôt d'activités socio-économiques, les hommes sont les plus concernés. Pour les éleveurs par exemple, ils se déplacent le plus souvent à la recherche du pâturage.